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DOSSIER DE PRESSE

Un sétois s'engage auprès des SDF

 

Sortir les SDF de la rue et les guider vers un avenir meilleur. C’est le combat de Robert Massaré depuis plusieurs années à travers « les Anges de la Rue ». Une association qui sort vraiment des sentiers battus. Il accueille les sans-abris chez lui à Sète, sur ses propres fonds. Et il met en place des actions et des activités pour financer leur accueil et pour relancer ses protégés afin qu’ils retrouvent une vie autonome. Robert Massaré est ambitieux et il veut développer l’action des Anges de la rue bien au-delà de la ville de Sète.

A Sète, les Anges de la rue viennent en aide aux sans-abris depuis un an

Les Anges de la rue sont une association qui vient en aide aux sans-abris depuis un an à Sète. Robert Massaré en est le fondateur. Il héberge 15 personnes pour le moment. Son objectif est d'en aider le plus possible et il ne se fixe pas de limite.

 

Robert Massaré fait de l'humanitaire depuis 20 ans
Robert Massaré a fait fortune dans les affaires. Il a d'abord investi de son argent en mettant à disposition des logements à des sans -abris dans l'un de ses immeubles. Aujourd'hui, il héberge 15 personnes dans une tente militaire. Il veut maintenant en faire plus. Et ne se fixe d'ailleurs pas de limite.

Une communauté, presque une famille
Plusieurs fois par semaine, cette grande famille sillonne les rues de Sète notamment pour collecter de la nourriture auprès des commerçants. De nombreux Sétois ont déjà adhéré au projet du fondateur et président de l'association "les Anges de la rue". Ils permettent ainsi à Robert de poursuivre son action.

Reportage à Sète

 

Les Anges de la rue viennent en aide aux sans abris

D. Aldebert et S. Taponnier

© France 3 LR

Ce mercredi soir, place de la République, ils espèrent nouer les premiers maillons d’une grande chaîne solidaire. Ce sont les «Anges de la rue», une petite association d’aide aux sans-abris créée dans la région de Béziers (Hérault), qui organise un premier rassemblement parisien, de 18 heures à 22 heures pour «interpeller les consciences» et proposer sa solution : une sorte de village où les sans-abris accueillis, hébergés et nourris, s’impliquent dans un projet et une activité commune.

«C’est une vraie réponse, une sorte de famille où tout le monde participe», milite le fondateur de l’association, Robert Massaré, qui a déjà créé un premier lieu de vie dans sa région d’origine et porte désormais un projet de grande ferme.

Avec les Anges de la Rue, il donne un toit et du travail aux sans-abris

 

Avenue de la Grande Armée (XVIIe). Il y a 20 ans, quand sa fillette malade a été sauvée, Robert s’est juré de passer sa vie à aider les autres. Il le fait à travers les Anges de la rue (LP/E.S.)

Robert Massaré n’est pas un rêveur, et ce sont les pieds bien plantés dans la terre de sa grande propriété de Sète (Hérault), qu’il bâtit et voit monter en graine, jour après jour, « La » solution pour redonner un toit et une raison de vivre aux sans-abri. A Paris aussi, cet homme d’affaires humaniste et généreux espère créer, « avant la fin de l’année » un centre d’accueil comparable à son domaine Sétois.

Avec son association « Les Anges de la rue », il permet déjà à une trentaine d’ex-sdf, dont plusieurs se mouraient dans les rues de la capitale, de renouer avec un quotidien rassurant et banal. Un toit, du travail, « Un esprit de famille, l’obligation et très vite l’envie de s’impliquer dans quelque chose », répète ce sexagénaire lancé dans une véritable croisade pour « réveiller les consciences et les solidarités ».

Il y a quelques années, Robert Massaré a commencé par accueillir des sans-abris dans ses propres immeubles. Un échec, « héberger, nourrir, c’est bien mais ça ne suffit pas. Ce qu’il faut c’est une activité, et une chaîne de solidarité active à tous les niveaux ». C’est ce qu’il a concrétisé sur son terrain, face à la Méditerranée. A côté de sa maison familiale.

« D’abord il y a mis quelques mobile-homes, puis on a investi dans des grandes tentes militaires, raconte Valérie Senocq, coprésidente de l’association. « Cela a donné un vrai village, où tous les habitants ont une contribution active ». C’est la seule condition. La seule condition un peu abrupte que Robert et Valérie posent aux hommes et femmes auxquels ils tendent la main. « Chez nous, tout le monde se lève le matin. Chacun se respecte et respecte le travail », insistent-ils.

A Sète, le domaine peut accueillir « une centaine de personnes », et c’est encore la solidarité qui fait tourner la maison. « On utilise notre réseau et notre savoir faire ! », sourit Robert Massaré. La nourriture offerte par les grandes surfaces, les soins proposés par les médecins du coin, les dons de toutes sortes pour monter une braderie, les cagettes transformées en petit bois à vendre, les récoltes de fruits pressés en jus, bientôt l’ouverture d’un restaurant… « Tout le monde y travaille, et ce n’est pas un ghetto pour sans-abri, répond-il aux critiques. Simplement on ne triche pas, on remet ces gens au travail, et on crée des pôles d’activité économique ». La solution des Anges, empathiques et pragmatiques.

Un rassemblement solidaire place de la République

Les Anges de la rue sont « montés à Paris », ce mercredi avec leurs bénévoles et vingt anciens sans-abri sdésormais accueillis dans le domaine de Sète. Ils organisent un rassemblement sur la place de la République, de 18 heures à 22 heures, pour défendre « la vraie réponse que nous proposons, et qui peut réussir au niveau national si l’on peut compter sur une belle chaîne de solidarité ».

Pour contacter, ou aider l’association, contact@lesangesdelarue.org

Sète : entretien avec le fondateur des "Anges de la rue"

Robert Massaré, ici avec son adjointe Valérie Senocq, déborde de projets.

V. A.

Robert Massaré est le fondateur des Anges de la rue, une jeune association qui vient en aide aux sans-abris. Et qui soulève quelques questions.

Comment est né votre mouvement Les Anges de la rue ? J'ai toujours été révolté de voir des gens dormir dans la rue. J'en ai aidé quelques-uns ponctuellement. Et puis il y a 20 ans, ma dernière fille est née avec une lourde maladie. Je n'ai pas versé une larme mais je me suis tourné vers Dieu. Á l'époque, je n'étais pas vraiment croyant. J'ai promis que si elle s'en sortait, je passerais ma vie à aider les autres. Elle s'en est sortie. Notre première action, c'était avec quelques membres de mon entourage, à Paris. Nous avons distribué des crêpes dans la rue. Ces rencontres m'ont marqué....

 

Un parcours, des projets

Robert Massaré, 62 ans, est un personnage atypique. Fils "d’un père alcoolique", il s’est juré qu’un jour il aurait "le pouvoir de changer les choses". Soudeur de formation, il a travaillé et dirigé des chantiers pétroliers puis s’est lancé dans l’immobilier, avec succès. Il a également élevé des chevaux, fut agent artistique, etc. Père de six enfants, il défend avec conviction des valeurs familiales. Et se définit comme "un meneur d’hommes".

Ses projets ? Divers. "Proposer des solutions aux jeunes des banlieues que la société a abandonnés", créer de multiples activités pour "aider les sans-abris à travailler" (à Sète, il fait des confitures, envisage de fabriquer des bûches à partir de copeaux, veut lancer une ligne de vêtements “Anges de la rue”.) 

Mais Robert Massaré, qui a abandonné son idée de remorque roulante transformable en abri pour SDF, travaille surtout sur un projet à destination des sans-abris "que le monde entier va vouloir". Il dit avoir de nombreux soutiens médiatiques et dans le show-biz. En attendant, il prévoit aussi d’aménager un terrain de 40 hectares dans le Biterrois avec des caravanes pour accueillir les sans-abris.

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